Il existe deux significations pour expliquer cette terminologie :
- En 1467, on appelait cet endroit « à brûlote » car, par les fissures du sol, se dégageait du gaz inflammable produit par l’effleurement de la houille.
- Ce nom pourrait également provenir de la nature du sol qui abonde en silex (cailloux brûlants).
Nous sommes au-dessus d’anciennes galeries de mines, certainement parmi les plus anciennes de la région ! A l’origine, au 15 e siècle, le minerai devait affleurer la colline dans laquelle des galeries horizontales avaient été creusées. Après avoir épuisé ces gisements de surface, on procéda au forage de puits donnant accès à des veines de faible profondeur.
Le charbonnage de la Brûlotte était déjà signalé en 1467. Une société nouvelle se forma de 1732 à 1773. On y aurait exploité à la profondeur de 25 m. Vers 1782, on n’y exploitait plus. Vers 1840, confirmation de concession fut accordée sous Thieu – Ville et Gottignies sous une étendue de 2 313 Ha. Les travaux ont été interrompus vers 1842. Cette concession a été rachetée par Bracquegnies en 1854.
Les tentatives d’extraction furent abandonnées en 1882.