Le village de Gottignies
Son histoire
Le nom de Gottignies vient du nom de la famille « de Gottignies ». Cette seigneurie relevait de la pairie du Roeulx. Cette maison remonte à 1119, cela est attesté par une charte de Burchard, évêque de Cambrai. Souvent à l’époque la seigneurie prenait le nom du seigneur. On a ainsi les noms de Maurage, Havré, Thieu, Saint-Vaast. La famille de Gottignies s’est éteinte en 1786 avec la mort de Lancelot de Gottignies. Son tombeau est à Gooik au nord d’Enghien.
Les armoiries de la famille de Gottignies : Les armes étaient d’argent à trois maillets de sable penchés vers la droite de l’écu. Celui-ci était timbré, par concession du 26 mai 1725, d’une couronne comtale supportée par deux hommes sauvages cintrés et couronnés de feuilles de lierre, tenant chacun d’une main une massue renversée.
La fusion
Gottignies fusionne avec le village de Ville-sur-Haine. Le nom de Gottignies n’existe plus, il porte alors le nom de Ville-sur-Haine. Lors de la fusion des communes en 1977, il reprend son nom d’origine tout en étant annexée à l’entité du Roeulx.
Les habitants s’appellent des Gottignards
Altitude : de 80 à 152 m.
Superficie : 1.150 ha
Vous constaterez pendant la balade que toutes les anciennes maisons n’avaient pas d’étage et le bord du toit démarrait au bord supérieur des fenêtres.
La place de Gottignes
En 1927 d’importants travaux de rénovation de la place ont été entrepris et le cimetière entourant l’église a été déplacé. Certaines dalles funéraires ont cependant été adossées au mur de l’église.
Le 31 août 1930 est un jour de fête, on commémore le 100ème anniversaire de l’indépendance et un arbre va être planté. C’est un marronnier d’Inde, aussi appelé châtaignier sauvage. C’est à Gustave Leriche le doyen du village, né en 1847 que revint l’honneur de la plantation. Pour l’anecdote, c’est le plus jeune enfant du village sachant marcher qui a jeté la première pelletée. Tout un temps, c’était devenu un arbre à douleurs. En cas de rage de dent, il suffisait de frotter la dent avec un clou et de le planter dans l’arbre pour soulager la douleur. Les dentistes ont réfuté cette pratique et on les comprend.